3615 Akela
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Pense-bête: à ton avis? (déjà 120!) / années folles d'AKELA (LETTRE DU STRATEGE) + + + +
Horus | #1 11/05/2010 - 16h49 |
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Casse-têtes (Gébé/Philippe Gérard)
texte fort: fort étonnant, fort engagé! Ils m'ont tapé sur la tête Je ne me rappelle plus pourquoi Ni même si ça m'a fait mal Parce que j'en suis mort Qu'est-ce que j'étais, déjà ? Travailleur immigré, philosophe, Résistant caché , dissident notoire Ou bien animal à fourrure? Je m'appelais comment, déjà ? José, Abdel, Argentino, Arabica, Jan Patocka Ou bien alors bébé phoque? Ils m'ont tapé sur la tête Je ne me rappelle plus pourquoi Ni même si ça m'a fait mal Parce que j'en suis mort M'a-t-on assommé pour mes idées Ou pour faire de moi un manteau, Pour de l'argent ou la couleur de ma peau ? J'ai un bout d'os dans la mémoire Quand leurs pieds chaussés m'ont cerné Etais-je allongé dans des draps Ou bien couché sur la banquise Ou est-ce que je sortais d'un café? Je suis mort dans la rue de l'Ouest Sur la glace du Nord ou chez les flics de l'Est Ou dans la Pampa des casquettes A coups de triques noires Est-ce que je rêve de vengeance , De têtes policières éclatées, De tête de chasseurs sanglantes, De têtes de racistes en purée ? Ou bien est-ce que je vois des têtes Emerveillées d'elles-mêmes Emerveillées de leur dedans Et se découvrant nouveau monde ? Je suis mort, répondez pour moi ! Je m'appelais Jan Patocka Argentin et bébé phoque arabe Maintenant... Ça me revient! j'oubliais: il est dédié à Myeou et à Vegan tant il sort de l'ordinaire... pour ça que c'est en *zik! +suivi par du Baudelaire/Leo Ferré! Traduction anglaise pour l'international ;) Head-beaters: They beat me over the head I can't remember why Not even if they hurt me Because it killed me What was I, again? Immigrant worker, philosopher Hidden resister, infamous dissident Or a furry beast? What was my name, again? José, Abdel, Argentinos? Arabica? Jan Patocka or was it baby seal? Was I knocked cold for my ideas Or to make me into a coat? For money or the colour of my skin? There is a piece of bone in my memory When surrounded by shoden feet Was I lying under sheets Or sleeping on the ice banks? Or was I leaving a cafe? I died in the street of the West On ice of the north, with police of the East Or on the Pampa of Helmets By black cudgel blows Do I dream of vengeance? Heads of police split in two Heads of hunters in blood Heads of racists in pulp Or else do i see these heads Enchanted by themselves Amazed by what they contain And discovering a New World? I am dead, answer for me My name is Jan Patocka, Argentin and Abdel the Baby seal Now it is coming back to me.
Hôrus, faucon. le vrai!
L'oeil d'Hôrus voit tout... |
wolfy | #2 20/02/2021 - 03h15 |
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désolé de venir salir avec un texte que d'aucuns considérerons comme paillard alors que plutôt de carabins:
remis dans l'actualité si on peut dire avec la série Canal "Paris Police 1900": Ô muse prête-moi ta lyre Afin qu'en vers je puisse dire L'un des combats les plus fameux Qui se déroulèr'nt sous les cieux. Refrain: (entre chaque couplet qui suit) De profondis morpionibus Et secatis roupettibus Et excitat verolabus tra la la la la, la la la la, la la la la tra la la la la, la la la la, la la la la ! Dans un vagin de forte taille 600.000 poux livraient bataille À un nombre égal de morpions Qui défendaient l'entrée du con. Le choc fut épouvantable On croyait que c'était le diable Les femm's enceintes en accouchant Chiaient d'la merde au lieu d'enfants. La bataille fut gigantesque Tous les morpions périr'nt ou presque À l'exception des plus trapus Qui s'accrochaient aux poils du cul. Ils ont bouché presque la fente Que les morpions morts ensanglantent Et la vallée du cul au con Était jonchée de morpions. Le commandant d'une escouade Voyant périr ses camarades Cria : Morpions ! nous sommes foutus Piquons un' charge au trou du cul. Deux morpions motocyclistes Prenant le cul pour une piste Dans un virage ils dérapèrent Et dans la merde ils s'enlisèrent. Un morpion de noble origine Qui revenait de Palestine Leva sa lance et s'écria : Les morpions meurent et n'se rendent pas. Pour reprendre l'avantage Les morpions luttaient avec rage Mais leurs efforts furent superflus Les poux gardèrent le dessus. Le général nouvel Énée Sortant des rangs de son armée À son rival beau chevalier Propose un combat singulier. À ch'val sur un poil de roupette Armé d'une longue lorgnette Le capitaine des morpions Examinait les positions. Bardé d'un triple rang de crasse Transpercé malgré sa cuirasse Le capitaine des morpions Tomba sans vie au fond du con. Puis au plus fort de la bataille Soudain frappé par la mitraille Le maréchal des morpions Tomba mort à l'entrée du con. Tout à coup un obus arrive Qui lui fait perdre l'équilibre Le capitaine est bien foutu Il tombe au fond du trou du cul. Un morpion motocycliste Prenant la raie du cul pour piste Vint avertir l'état-major Que le capitaine était mort. Pour retirer leur capitaine Tous les morpions firent la chaîne Mais hélas vains furent leurs efforts L'abîme ne rend pas ses morts. Un soir au bord de la ravine Tout couvert de foutre et d'urine On vit un fantôme tout nu À cheval sur un poil de cul. C'était l'ombre du capitaine De chancres et d'asticots pleine Qui faute d'inhumation Puait le maroile et l'arpion. Devant ce spectre qui murmure D'être privé de sépulture Tous les morpions firent serment De lui él'ver un monument. En vain l'on chercha sa dépouille Sur la pine et sur les deux couilles On ne trouva qu'un bout de queue Qu'un sabre avait coupé en deux. La troupe aussitôt prend les armes L'enterre en versant force larmes Comme au convoi d'un cardinal Ou bien d'un garde national. Puis les plus jolies morpionnes Portaient en pleurant des couronnes De fleurs blanch's et de poils de cul Qu'avait tant aimés le vaincu. Son cheval même l'accompagne Et quatre morpions d'Espagne Un' larme à l'œil, le crêpe au bras Tenaient les quatre coins du drap. Au bord du profond précipice On rangea les morpions novices Ils déferlèr'nt par escadrons Tout en sonnant de leurs clairons. Ils le suivirent au cimetière S'assirent en rond sur leur derrière La crotte au cul, la larme à l'œil Tous les morpions étaient en deuil. On lui él'va un cénotaphe Où l'on grava cette épitaphe "Ci-gît un morpion de valeur Tombé sans vie au champ d'honneur". Et l'on en fit une relique Que l'on mit dans un' basilique Pour que les futurs bataillons Sachent comment meurt un morpion. Sur une couill' grosse et velue L'on érigea une statue À ce capitain' de morpions Mort si brav'ment au fond d'un con. Depuis ce jour on voit dans l'ombre À la porte d'un caveau sombre Les morpions de noir vêtus Montant la garde au trou du cul. Depuis ce temps dans la vallée On entend des bruits de mêlée Les morpions pour venger l'vaincu S'cramponnent à tous les poils du cul. Si parfois les soirs de brume Quand sur la terr' se lèv' la lune On voit les âmes des morpions Voltiger sur les poils du con.
Le gentil loup-garou.
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