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Pense-bête: à ton avis? (déjà 120!) / années folles d'AKELA (LETTRE DU STRATEGE) + + + +
Akéla | #1 07/05/2009 - 02h28 |
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si on vous dit:
"Saint Malo, priez pour le minitel penchez-vous sur son berceau et bénissez le!" "Le minitel? hou qu'ille et vilaine! mais où as-tu attrapé tous ces boutons?! pour un test?!" ça vous fait vous poser des questions en suscitant votre curiosité?! Saviez-vous que: le premier terminal n'a pas d'écran et se glisse sous le téléviseur. La télécommande est basique : juste un clavier alpha-numérique en majuscules! La toute première messagerie, uniquement par boîtes aux lettres, est baptisée M3V. On peut y échanger des messages privés, ou par l'intermédiaire de groupes thématiques de discussion. Les premiers modèles ont été livrés avec un clavier alphabétique (ABCDEF) déroutant pour les habitués des claviers normalisés des machines à écrire ou des terminaux informatiques en AZERTY ou QWERTY Pendant quelques semaines a été exposé à la Fnac, magasin parisien de vente de matériel électronique, un curieux hybride qui intégrait l'un des premiers micro-ordinateurs, le Sinclair ZX81, dans un Minitel. Ainsi était réalisé le mariage du clavier écran modem sans processeur (le Minitel) avec le micro-ordinateur sans écran (le Sinclair). Pour trouver un micro-ordinateur communicant à cette époque, il faut se tourner vers le SMT Goupil G1, équipé d'un modem acoustique. Sur les premiers modèles de Minitel 10 (équipés d'un téléphone), la touche permettant de composer sans décrocher n'était pas une touche ordinaire, mais exerçait une pression sur le contact de détection du combiné au travers d'une tringle munie d'un ressort (ce qui lui donnait un toucher très particulier). Le minitel de base ne comportait pas de numéroteur (il fallait numéroter sur le téléphone et appuyer sur Connexion/Fin). Néanmoins comme il était également muni d'une prise péri-informatique (une simple liaison série), certains programmeurs arrivèrent à le faire numéroter en envoyant des séries de décrocher/raccrocher simulant la numérotation par impulsion. Ceci a été appelé la procédure takatakata. sans être pris au mot: le minitel n'est pas actif mais passif! ça vous le troue? surtout qu'il est retournable... alors les 1200 ou 75 bits... n'en parlons même pas! et si je vous annonce qu'il est la matrice?! TOUT CECI est issu d'une page très bien réalisée de Wikipedia. |
Akéla | #2 07/05/2009 - 02h40 |
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l'émulation: retrouver un minitel sur votre ordinateur. iminitel: Cliquez ici timtel: Cliquez ici Synertel, win minitel: Cliquez ici pour MacOS: Cliquez ici Mac minitel: Cliquez ici pour Linux: Xtel Cliquez ici |
Lorien | #3 19/05/2009 - 01h31 |
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"Minitel" c'est une marque déposée crée en 1980. ce nom provient d'un certain Roger Tallon qui l'a crée, il en est l'inventeur.
le minitel est un terminal videotex qui permet l'accès aux services Télétels dont l'annuaire électronique ou pages blanches et jaunes. gratuit à la base car les services sont rémunérés par la connexion en 36xx, certains modèles étant payants par leur technologie et les services supplémentaires apportés. le nombre de terminaux en circulation est stabilisé aux environs de 5 millions: on est passé sous cette barre en 2001. en 2003 existaient encore 20.000 services. tarifs: existe un 3605 ou numéro vert payé par le destinataire comme pour le téléphone. ou débutant par 08 36 15 xx xx le 3611= (3 premières minutes gratuites pendant très longtemps) correspond à l'annuaire téléphonique les paliers: télétel 1: 3613 + code télétel 2: 3614 + code télétel 3 (kiosque): 3615 + code télétel 3 professionnel (kiosque): 3616 + code télétel 4 (kiosque): 3617 + code Télétel: accès aux services (VPC, météo, banques, horaires, vie pratique...) selon le 36xx. 3623 3624 3625 3626 3627 3628 3629 existent également: 3624 avec 3614, 3625 avec 3615, 3626 et 3627 avec 3616 et 3617 pour les professionnels et infos spé correspondant à leurs paliers tarifaires... 3628 et 3629: tarifs kiosques des services d'infos spécialisées à 2 tarifs. 3623 ou TVR Télétel Vitesse Rapide à 2 tarifs. Services: PagesM ou guide des services minitels (payant) 3611 annuaire électronique pajes jaunes 3612: Minicom: permet l'échange de messages par "bal" ou boîtes aux lettres (mot de passe en accès) 3615: MinitelNet ou création adresse email (PMU, SNCF, ARGUS...) 3618: communication directe entre 2 minitels (pour sourds-muets par exemple!) 3619: Télétel international dont Siriel (annuaires étrangers) et accès à leurs services! 3623: le Minitel haut débit ou service rapide donc avec photo (Magis club nécessaire, location payante), accès banques de données. i-minitel: accès au minitel par ordinateur et site internet minitel.fr, mail: info@minitel.fr 4TML: minitel 1 remplace l'annuaire papier, sur simple demande. existent des points phone minitel, si il en reste.
Un peu plus à l'ouest... je dirais même plus...
La rubrique dont j'ai la charge est Jeu de Rôle. Ne riez pas. #DeleteFacebook BOYCOTT AMAZON (L1 & LOR) |
Dom | #4 17/12/2010 - 17h17 |
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Minitel : histoire du réseau télématique français. (d'après le CNRS)
Introduction Lorsqu'on parle du Minitel, on évoque souvent un vieil outil télématique exclusivement français, qui émerveillait les nations étrangères pendant la décennie des années quatre vingt, mais qui semble aujourd'hui relégué à un deuxième rang et presque condamné depuis l'apparition d'Internet. Cependant, il s'agit également d'un système d'information et d'accès à de nombreux services profondément ancré dans les habitudes des français, et qui au delà des regards nostalgiques, trouve encore ses usagers et résiste à mourir. Nous étudierons ici l'évolution de ce réseau télématique depuis ses origines jusqu'à nos jours. Nous essaierons d'expliquer la forte croissance de ses débuts, comment elle se distribue territorialement, puis pourquoi le parc Minitel atteint rapidement son plafond autour des 6,5 millions de terminaux (alors que la diffusion du téléphone portable, par exemple, arrive à des chiffres proches des 30 millions) et nous étudierons quelle est l'évolution depuis le milieu des années 1990 avec l'irruption d'Internet. Nous nous référerons à la courbe d'évolution du nombre de terminaux de Minitel installés et à l’évolution du nombre d’heures de connexion. PLAN 1- La naissance du Minitel : une longue gestation. 2- Lancement et croissance 1984-1993 3- Stagnation et défaillance : 1993-1998 4- Les dernières années, quelles perspectives ? 1998-2001 CONCLUSION Les courbes ici présentées ainsi que les entretiens menés annoncent à terme la disparition du Minitel. Cela paraît inévitable d’autant plus que les services sont déjà dédoublés sur le réseau Internet. Mais, usagers et prestataires ne semblent pas vouloir y mettre fin immédiatement ; ils préféreraient plutôt le laisser mourir en douceur… Bibliographie - Castells M., 1998, La société en réseaux, l'ère de l'informatique, Fayard. - La lettre de Télétel et Audiotel, Hors série n°11 juin 1994 - La lettre des services en lignes, 3ème trimestre, 1997. - La lettre du Télétel et Audiotel, Bimensuel 1998 - La lettre du Télétel et Audiotel, Hors série n°13 juin 1995. - La lettre du Télétel, Hors série n°8 avril 1992. - Lapeyre A., Trassart F, Vivant E., Histoire de courbe : la diffusion du téléphone mobile en France, flux n°42, octobre-décembre 2000, pp. 80-88. - Launet E., Le vieux Minitel se refait un coup de jeune, Libération, 28 novembre 2001. - Marchand M., 1987, La grande aventure du Minitel, Librairie Larousse. - Mayntz R., Shneider V., 1988, The development of Large Technical Systems, Westview Press. - Revue en ligne, France télécom, juillet 1999. - Richard E., Un cube star en Californie. Le Minitel a ses fans chez les pionniers du Net. , Libération, 28 novembre 2001. - Rincé JY., 1990, Le Minitel, QSJ?, Presse Universitaires de France. Voir histoire de courbe dans flux n°42 : la diffusion du téléphone mobile en France Marchand M., 1987, La grande aventure du Minitel, librairie Larousse, p.20. Marchand M., 1987, La grande aventure du Minitel, Librairie Larousse, p. 99. Castells M., 1998, La société en réseaux, l'ère de l'informatique, Fayard, p. 389. France Télécom, La télématique : bilan 1994 et perspectives 1995. Voir La lettre des services en lignes, 3ème trimestre, 1997. Voir Launet E., Le vieux Minitel se refait un coup de jeune, Libération, 28 novembre 2001. Voir Launet E., Le vieux Minitel se refait un coup de jeune, Libération, 28 novembre 2001. D'après entretient téléphonique auprès du service Minitel de la SNCF.
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Dom | #5 17/12/2010 - 17h17 |
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(Minitel : histoire du réseau télématique français.) RETOUR
1- La naissance du Minitel : une longue gestation. Depuis le début des années 70, le Centre National des Etudes de Télécommunication (CNET) travaille à la modernisation du téléphone français, à l'invention et au test de nouvelles fonctionnalités. Dès 1973, le réseau Cyclades apparaît à peu près au même moment que le réseau Arpanet, son équivalent aux Etats-Unis. Alors que le réseau Arpanet allait donner naissance à l'Internet, le réseau Cyclades n'eut pas la même vie en France. Il fut progressivement démantelé à la fin des années 70, l'administration française ne voyait pas en lui d'avenir et décida de tout miser sur le réseau Transpac, qui permit par la suite le raccordement du Minitel. Les Français préfèrent ainsi se spécialiser en téléphonie et informatique, plutôt qu'en micro-informatique. Ainsi naît en 1974 un terminal présenté au SICOB pour une première présentation publique et baptisé TIC-TAC (Terminal Intégré Comportant Téléviseur et Appel au Clavier). Malgré les applications encore embryonnaires, le concept est très riche, car il suppose la convergence entre télécommunication et informatique. Mais les services d'exploitation des télécoms ne prennent pas conscience des atouts des nouvelles applications possibles et faute d'objectif précis, le TIC-TAC stagne. Parallèlement se sont développés, dès 1973 au sein du Centre Commun d'Etude de Télévision et de Télécommunication (CCETT), des projets de diffusion des données (projet TITAN de Bernard Marti). Mais c'est surtout à partir de l'automne 1977 que s'est développé une grande offensive dans le domaine des télécommunications et de l'informatique. Poussée par Gérard Théry, directeur général des télécommunications, cette offensive est impulsée par les progrès technologiques dans autres pays européens (Royaume Uni et Allemagne notamment). Théry veut créer un plan de développement qui prenne en compte les secteurs industriels ; il souhaite le soumettre aux politiques. Son plan "le téléphone pour tous" est le début de "l'informatique pour tous", qui deviendra une priorité nationale et trouvera des financements de recherche assurés.C'est là que l'on peut situer la naissance de l'étude sur le projet Minitel. En 1978, la publication du rapport "l'informatisation de la société" par Simon Nora et Alain Minc fait naître le mot télématique (contraction de téléphone et informatique). Face au constat du retard français en matière micro-informatique, le rapport propose d'associer l'informatique et le téléphone afin de fournir au grand public un service de données. En 1980, un test d’annuaire électronique est fait à Saint Malo. Les premiers terminaux ( que l'on appelle télétel), sont mis en place de façon expérimentale à Vélizy en 1981. Cette première expérience sert à tester la pertinence des services télématiques. Les 2500 foyers concernés sont équipés d'un décodeur surnommé "chauffe-plat" permettant de consulter une vingtaine de services sur l'écran de leur téléviseur. Pendant les trois années qui suivent, des études statistiques d'utilisation sont faites : Vélizy devient l'endroit de test techniques et de services. Dans le même temps, le CNET et le CCETT élaborent la maquette du fichier informatisé de l'annuaire électronique. On trouve également les premières hostilités dans le monde de la presse (peur de l'apparition d'un nouveau concurrent) et de la politique (peur du coût de l'expérience). En 1983, et après de complexes négociations, est lancée une deuxième expérience en Ille-et-Vilaine, avec l'offre du service d'annuaire électronique, système souple et fiable qui sera généralisé par la suite sur tout le territoire. La presse devient de plus en plus favorable, voyant dans le Minitel un support de diffusion, et les Français se penchent avec curiosité vers la télématique. SUITE: (2- Lancement et croissance 1984-1993)
Co-sysad & SysArt-chef (rédacteurs ARTicles)
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Dom | #6 17/12/2010 - 17h17 |
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2- Lancement et croissance 1984-1993 Dès la fin de 1983, 120 000 terminaux sont installés en France. La décision est prise d'offrir le terminal gratuitement, car France Télécom voit difficilement le public acheter un matériel sans savoir exactement quels services y sont disponibles. Ce choix, unique en Europe, aura un rôle primordial dans le décollage des usages du Minitel en France. Entre 1983 et 1984, le nombre de terminaux s'accroît jusqu'à 531 000. Cependant les systèmes tarifaires ne sont pas encore bien mis au point. On essaye de combiner de façons multiples gratuité et abonnement à différents services, sans grands succès. D'après la courbe d'évolution du nombre de terminaux, le vrai démarrage se produit entre 1984 et 1985, soit une progression de 146%. Cela correspond à deux facteurs clés. Le premier facteur est la naissance au cours de l'année 1984 du système "kiosque", méthode de facturation des services Minitel sur la durée de consultation et non sur la distance. C'est un système simple et compréhensible. Mais pour pouvoir vraiment démarrer, les services disponibles doivent être séduisants et de qualité, car les utilisateurs payants sont plus exigeants que ceux de l'expérience pilote gratuite de Vélizy. Un deuxième facteur joue donc un rôle important : c'est l'ouverture du 3615. A partir de ce moment se multiplie à grande vitesse le nombre de services (messagerie, jeux, services professionnels….) : 145 services en janvier 1984, 2074 en janvier 1986, près de 5000 en 1987, 23000 vers le milieu des années 90 ! C'est l'explosion du marché. En fait ce sont les messageries et notamment les messageries roses (la moitié des appels en 1990) qui ont contribué à la diffusion du Minitel en France : d'abord grâce à l'accessibilité à travers le réseau vidéotexte qui diffère du sexe par téléphone, le Minitel devient l'endroit de fantaisies sexuelles individuelles et anonymes ; ensuite grâce à la publicité massive dans les lieux publics. Les courbes montrent une forte croissance du parc de terminaux et du nombre d’heures de connexion pour cette période, malgré un faible ralentissement à partir de la fin de 1989. Cependant le décollage des usages du Minitel n’est pas homogène sur le territoire français. La comparaison des cartes des taux de pénétration du Minitel par région (nombre de terminaux installés/nombre de lignes téléphoniques principales) des années 1987, 1989 et 1991 montre que certaines régions ont du mal à démarrer. Les taux de pénétration du Minitel sur les trois années présentées évoluent de la même façon, si bien que les écarts entre les régions sont conservés. Les régions du Nord de la France, notamment celles qui ont été choisies pour les premiers tests, semblent plus sensibles à la télématique que celles du sud. Les cartes nous indiquent un développement inégal au niveau de la France, les courbes, un ralentissement de la croissance depuis 1990, mais à cette époque, les prévisions internes de France Télécom, n'envisagent pas la stagnation, et croient plutôt à une progressive universalisation du service. SUITE (3- Stagnation et défaillance : 1993-1998)
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Dom | #7 17/12/2010 - 17h17 |
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3- Stagnation et défaillance : 1993-1998 Dans le début des années 1990, le système est bien en place et le nombre d’heures de connexion en croissance. Cependant la mode passe un peu, surtout auprès des utilisateurs des services érotiques du Minitel. En effet ce service ne représente plus que 10% des communications autour de 1992, alors qu'il atteignait plus de la moitié des appels en 1990. Désormais Minitel affirme plutôt son rôle de prestataire de services. Le nombre total de services augmente, notamment ceux qui ont une forte valeur ajoutée (par exemple, les conseils juridiques représentent en 1991 plus de 30% des appels). Mais les limites techniques du Minitel, comme moyen de communication, deviennent évidentes, notamment les procédés archaïques de vidéo et de transmission. Le caractère rudimentaire de la technologie en limite l'attrait. En effet, l'utilisateur est contraint par la configuration de la page affichée sur l'écran et par le système de terminaux non intelligent qui limite fortement sa capacité de traitement de l'information. De plus, l'architecture du Minitel, ne permet pas un passage facile et immédiat d'une page à l'autre. Les échanges horizontaux manquent de souplesse, surtout par rapport à l'apparition de nouveaux modes de communication. Cela est très visible autour de l'année 1993 : c'est au cours de cette année que le nombre de terminaux Minitel et d’heures de connexion commencent à décroître. Cela correspond avec l'année d'apparition du World Wide Web, qui est un succès foudroyant pour l'Internet. Il offre à l'utilisateur une formidable quantité d'informations, grâce à l'apparition du langage HTML, qui repose sur l'existence de liens entre documents au travers de mots clés ou d'images dits "hypertextes", ce qui facilite énormément la recherche d'informations. De cette façon tout ce qui techniquement manquait au minitel semble se retrouver avec l'Internet. Un deuxième facteur qui peut expliquer le frein dans le développement du Minitel est la fin de la mise à disposition gratuite du matériel électronique, ce qui était l'un de ses principaux atouts. Désormais sont commercialisés deux nouveaux types de terminaux : Sagis qui dispose d'un lecteur de carte bancaire intégrée pour payer les commandes en toute sécurité ; et Sillage, poste qui intègre téléphone, Minitel et répondeur. Mais d'après la courbe du nombre de terminaux, le public ne semble pas manifester un grand engouement pour ces nouveaux appareils. Finalement le Minitel, ne correspond-t-il pas à un public restreint, qui demande des services spécifiques (et en ce sens il diffère du téléphone portable dans lequel tout le monde peut trouver son utilité) ? D’après les enquêtes étudiées, à la différence des réseaux de services publics, le Minitel n’est pas considéré comme indispensable (71,4% des non-utilisateurs justifient leur choix en disant qu'ils n'en ont pas besoin). Il lui manque donc la capacité nécessaire pour devenir un service universel. L’apparition de l’Internet vient aggraver la crise du Minitel en stimulant le transfert des usagers vers un réseau plus performant (qui offre fondamentalement les mêmes services). De plus, la volonté politique affichée est d'en finir avec le Minitel et de rattraper ainsi le retard français par rapport au réseau Internet. Lionel Jospin déclarait en 1997: "Le Minitel, réseau uniquement national, est limité technologiquement et risque de constituer un frein au développement des applications nouvelles et prometteuses des technologies de l'information". Face à cette situation, la stratégie adoptée par le système télématique de France Télécom a alors été d'offrir la possibilité de relier le réseau Minitel au réseau mondial d'Internet. SUITE (4- Les dernières années, quelles perspectives ? 1998-2001)
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Dom | #8 17/12/2010 - 17h25 |
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(Minitel : histoire du réseau télématique français.) RETOUR
4- Les dernières années, quelles perspectives ? 1998-2001 A partir de 1998, le nombre de terminaux Minitel n'est plus comptabilisé individuellement, les données sont confondues avec les chiffres relatifs à l'utilisation du Minitel sur l'Internet. Voilà pourquoi la courbe s'arrête cette année là. Et quant au nombre d’heures d’utilisation le chiffre n’est plus publié par France Télécom. Est-ce un signal de la défaillance ? Désormais, l'évolution du Minitel ne passe plus par le développement du terminal lui-même, mais par le téléchargement du logiciel à partir du site Internet I-Minitel. C'est la meilleure façon pour faire survivre le réseau Minitel, qui est désormais consultable à partir d'un ordinateur. Cela laisse la possibilité au nombre grandissant d'internautes d'avoir un accès Minitel à partir de leur ordinateur. Ainsi si le parc de terminaux Minitel diminue de 250000 unités par an, cette nouvelle utilisation du Minitel, selon Vincent Barnaud (directeur commercial des activités kiosque chez France Télécom), connaîtrait un « surprenant succès »: 500 téléchargements du logiciel depuis l'année 2000, 250000 utilisateurs par mois. Le nombre des utilisateurs potentiels du Minitel reste ainsi supérieur à celui des internautes : 15 millions de français ont accès au réseau services télématiques chez eux ou au travail, contre 9 millions pour l'Internet. Mais ce succès est peut-être à nuancer : télécharger le logiciel est une chose, et l’usage que l’on en fait en est une autre. Le fait est que le Minitel résiste à mourir. D'un côté, il garde encore ses adeptes. Ils regrettent quelques points forts du Minitel, qu'ils ne retrouvent pas sur le réseau Internet : sa grande simplicité d'utilisation (notamment pour les personnes âgées); l'investissement faible dans le Terminal, qui permet l'accessibilité à tous ; l'anonymat de l'usager et l'environnement de confiance dans le commerce électronique. D'un autre côté, les prestataires de services y trouvent encore un intérêt économique non négligeable. Par exemple, pour la SNCF, le réseau télématique est un canal intéressant, car c'est un des rares réseaux qui rapporte plus que ce qu'il ne coûte, même si le service est en baisse (en 2001, le service Minitel de la SNCF a connu une baisse de 12-13% de son chiffre d'affaires, de 18% de consultations et de 10% d'achats). C'est pourquoi on constate aussi une adaptation de certains services de l'Internet sur le Minitel : désormais plusieurs serveurs du Web, comme Yahoo, sont consultables à partir d'un poste Minitel. RAPPEL CONCLUSION: Les courbes ici présentées ainsi que les entretiens menés annoncent à terme la disparition du Minitel. Cela paraît inévitable d’autant plus que les services sont déjà dédoublés sur le réseau Internet. Mais, usagers et prestataires ne semblent pas vouloir y mettre fin immédiatement ; ils préféreraient plutôt le laisser mourir en douceur… SOMMAIRE.
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Dom | #9 26/07/2021 - 14h08 |
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Gérard Théry, notre père, celui du Minitel est décédé.
La mort d'un visionnaire ce 18/07/21 (à 89 ans) Polytechnicien passé par l’École nationale supérieure des télécommunications. il va passer près de 20 ans de sa vie professionnelle à la pose de câbles téléphonique. C'est VGE, le président de la République qui le nomme: à la tête du plan Delta LP: car à l'époque nous avons du retard en réseau alors cuivre... Les abonnés sous son impulsion triplent presque à 17 millions en 6 ans. Président de la Cité des sciences Directeur de l’informatique et de l’organisation de Renault. Président de la Cité des sciences et de l'industrie. Président de la Société de véhicules électriques (SVE groupe Dassault): voitures hybrides Cleanova. Venons-en à ce qui nous intéresse avec lui: Car c'est lui qui lance dès 1978 le réseau informatique Télétel précurseur d'internet Et ce sont les terminaux qui seront appelés Minitels. Son rapport rendu en 1994 «Autoroutes de l’information» anticipe la révolution sociale de l’informatique. Quand le réseau s'est éteint 34 ans plus tard il a réagit ainsi: «Steve Jobs s’est inspiré du Minitel.»
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